Retour sur la prise de parole d’Emmanuel Macron à l’occasion des 30 ans du génocide perpetré contre les Tustis au Rwanda. Le chef de l’État a reconnu une responsabilité de la France, sans toutefois aller jusqu’à parler de complicité, contrairement à ce qui avait été annoncé. Alors comment comprendre ce rétropédalage ? Pourquoi, 30 ans plus tard, tant de questions restent-elles en suspens ? La France a-t-elle été aveuglée, a-t-elle laissé faire ce génocide ? Ou peut-on aller jusqu’à parler de complicité ?