Claude Dunand bénéficie d’une semi-liberté au printemps 2001. Il a purgé seulement treize ans de sa condamnation à perpétuité pour la séquestration et les viols avec actes de torture et de barbarie sur deux jeunes femmes dans la cave de son pavillon d’Appoigny, près d’Auxerre. Entre-temps, les rares témoins directs et identifiés des sévices ont trouvé la mort dans d’étranges circonstances. Sa libération en catimini, six mois après l’incarcération retentissante d’Émile Louis, jette un froid. Les similitudes entre les deux affaires, y compris la chape de plomb et les soupçons de connivences, intriguent plus les journalistes que la justice.