Robert Le Dinh, dit Tang ou encore le « grand consolateur » ou le « Saint élu »... L'homme a de l'assurance, du bagou, du charisme. Pour ses amis, une cinquantaine de fidèles qui le suivent jusque dans un petit village de l'Ariège, c'est le nouveau messie. Pour lui, ils travaillent sans relâche, acceptent les privations et les dons généreux telles « la dîme au roi », cet impôt qu'ils versent tous les mois à Tang. Pendant des années, ces adultes et leurs enfants ont suivi son enseignement et ses prédictions parce qu'ils croyaient à « la loi du retour ». Pendant des années, les uns et les autres ont accepté d’être « responsables » d'une partie du monde, voire pour l'un d'entre eux, des finances mondiales, parce que Tang le leur avait demandé.