Chantal Ternik, mère de trois enfants, connaissait de profonds épisodes dépressifs. Quand ses fils la retrouvent pendue, le 3 avril 2003 au matin, dans sa villa de Sanary-sur-Mer, l'enquête conclut très vite au suicide. Mais pour le père et le frère de la défunte, cette conclusion ne tient pas. Les deux hommes en sont convaincus : s'il s'agit d'un suicide, c'est que quelqu'un a poussé Chantal à cette extrémité. Et cette personne a peut-être même maquillé son crime en suicide. Ils portent plainte et désignent Anton Ternik, le mari de Chantal. Depuis des années, le couple se déchirait. Un expert finit par déclarer que la corde était trop courte pour que Chantal Ternik se la passe elle-même autour du cou.